Des rendements garantis au coeur de marchés nerveux ?
Lors de la soirée du 27 avril dernier, nous avons organisé une nouvelle réunion d’information sur les placements, abordant cette fois principalement le marché obligataire.
En effet, lors de la réunion du 6 novembre 2022, nous nous étions concentrés sur les actions, qui semblaient constituer la seule alternative utile pour générer un rendement intéressant, tant les taux directeurs continuaient à stagner à des niveaux historiquement faibles. Pourtant, les prémices d’une hausse se faisaient déjà sentir …
Si Architas nous avait fait le plaisir de nous accompagner lors de la 1ère séance, c’est le gestionnaire français Keren qui a répondu favorablement à notre invitation pour celle-ci, ainsi que notre partenaire OneLife, pour nous présenter l’intérêt des placements en Branche 6 en société (équivalent de la Branche 23 des particuliers).
J’ai personnellement eu l’occasion, 23 ans après mes débuts en gestion de portefeuille dans une maison privée, de présenter un panel de solutions particulièrement larges offerts aujourd’hui aux courtiers indépendants, et insister encore sur les énormes avantages des placements via des solutions en assurances, qui permettent de structurer la gestion patrimoniale avec une rigueur impressionnante.
Pendant très longtemps, les taux d’intérêt ont stagné à des niveaux historiquement faibles, ce qui n’était pas pour déplaire aux investisseurs immobiliers ayant besoin de financement, mais qui rendait la tâche ardue pour les investisseurs mobiliers, qui ne trouvaient de solution utile que sur le marché des actions. Or, selon le profil de chacun, les actions ne conviennent pas nécessairement à tous. TINA – « There Is No Alternative » - faisait long feu et enfin, dès les dernières semaines de 2022, les émissions obligataires retrouvaient des taux plus dignes d’intérêt, en atteignant et dépassant 3% sur le segment des « Investment Grade » (obligations de haute qualité), et même plus de 7% sur le « High Yield ».
Pourtant, ce marché, réputé « à faible risque », avait connu des baisses sensibles en 2022, allant de 15% à 20% selon les fonds constitués d’obligations ! Qu’est-ce qui expliquait ce phénomène ? La duration.
Il ne serait pas opportun de rentrer ici dans une explication technique compliquée mais l’explication peut être aisée dans le cadre d’une entrevue personnalisée.
Le marché obligataire peut revêtir divers types de risques, dont les principaux sont le risque de défaut – la société ayant fait appel à l’emprunt n’est plus capable de le rembourser ; et, comme nous venons de l’évoquer, celui de la duration.
Le premier souci peut être géré en diversifiant le panier de l’investisseur. Mais pour ce faire, il faut des moyens conséquents, puisque le « ticket d’entrée » d’une obligation se situe souvent aux alentours des 100.000 €. Pour obtenir un portefeuille diversifié, soit au moins une dizaine de titre, il faut donc disposer de 1.000.000 €, rien que pour cette partie ! Ou, plus aisément, trouver un fonds obligataire, accessible pour quelques milliers d’euros à peine.
Mais ce faisant, on plonge à nouveau dans la problématique de la duration, qui fait varier la valeur du fonds selon l’évolution moyenne des taux.
Pour gérer ce point, certains gestionnaires (dont des maisons célèbres comme Rotschild ou Carmignac, mais pas qu’eux) ont créé des fonds à maturité, soit des fonds remboursables à terme (ici, 2027 à 2028).
La duration est donc elle aussi contrôlée !
Résumons-nous
Nous venons de voir que les risques liés aux obligations peuvent être gérés, et nous avons abordé la rentabilité de ces fonds. Rotschild a annoncé un rendement actuariel brut de 4.9%, alors que Carmignac est allé jusqu’à 8.05%. Nos invités de chez Keren partant d’un rendement moyen brut de 7.21%. Si ces taux ne sont évidemment pas garantis, la solution du fonds obligataire daté représente une opportunité réelle dans un portefeuille diversifié.
Nous avons vu que le marché des actions, à long terme, offre un rendement annuel moyen de 8 à 9% (sous respect de critères de gestion stricts).
Le momentum que nous vivons sur le marché obligataire nous indique que la prime du risque des actions en regard de celui des obligations est fortement réduite, et qu’il y a lieu de profiter de l’instant présent !
Le consensus des économistes s’accorde sur une baisse des taux à moyen terme. Ce qui aura ses avantages, mais aussi ses inconvénients, notamment sur le secteur des placements à rendement fixe.
Les taux des comptes à terme à 2 ans dépassent aujourd’hui les 3%. Mais ensuite ? Que faire si, de fait, les taux ont baissé, que le placement devient liquide et qu’il y a lieu de le gérer au mieux ?
AG Insurance a aussi lancé un placement garanti à 8 ans donnant un rendement de 3% net par an, qui constitue une belle alternative également.
Une des règles de base du placement consiste à diversifier. En nombre de titres, et en type de titres.
Il ne fait aucun doute que si les fonds obligataires à maturité ne constituent pas un miracle (comme jamais aucun placement n’en est un !), ils n’en sont pas moins particulièrement intéressants dans un marché relativement incertain comme celui que nous traversons.
N’hésitez pas à nous contacter pour obtenir plus d’informations à ces sujets et une offre personnalisée à des conditions très concurrentielles.